Philippe Nessmann

Philippe Nessmann

Auteur

 

Après un diplôme d’ingénieur, une maîtrise d’histoire de l’art et une formation de journaliste, Philippe Nessmann commence à écrire pour Science et Vie Junior à la fin des années 1990. Depuis, il a écrit une cinquantaine de livres pour la jeunesse : des documentaires, des romans et des albums qui ont souvent l’histoire ou les sciences comme toile de fond.

 

 

Christel Espié

Christel Espié

Illustratrice

 

Christel Espié est diplômée de l’École Émile Cohl à Lyon. Elle a illustré de nombreux albums jeunesse et est reconnue pour son exploration de grands classiques tels que Sherlock Holmes, Tom Sawyer ou Arsène Lupin.

 

 

Te souviens-tu, Marianne ?

 

Par le truchement d’une lettre bouleversante écrite à la résistante Marianne Cohn, l’auteur Philippe Nessmann redonne vie à cette jeune femme au courage admirable, retraçant son enfance à Berlin dans une famille juive allemande, son adolescence assombrie par la montée du nazisme, son exode vers l’Espagne puis la France, jusqu’à son entrée dans la Résistance en Savoie, à l’âge de dix-huit ans. Elle n’aura alors de cesse, jusqu’à son arrestation en mai 1944, de cacher des enfants juifs, de leur procurer de faux-papiers, et de les faire passer clandestinement en Suisse. Elle sauvera ainsi plus de 200 enfants de la barbarie nazie.

 

Les Éditions des Éléphants
32 pages
ISBN 978-2-37273-120-1
relié
16,00 €

à partir de 10 ans

 

Tu souviens-tu, Marianne ?
Appréciation du jury

L’album Te souviens-tu, Marianne ? rend un hommage sensible et délicat à Marianne Cohn, jeune résistante juive allemande. Avant même que la Seconde Guerre mondiale n’éclate, Marianne quitte l’Allemagne nazie pour trouver d’abord refuge en Espagne, puis en France. Elle s’y engage dans la Résistance, parvient à cacher de nombreux enfants juifs auprès de familles prêtes à prendre le risque de les accueillir sous une fausse identité. Puis elle accepte de convoyer d’autres enfants juifs vers la Suisse, ce qui lui vaudra d’être arrêtée, torturée et finalement assassinée à l’âge de vingt et un ans. Sans tomber dans le piège du pathos, le texte, sobre et doux, juste et poétique, s’adresse à Marianne sous forme d’une lettre fictive qui rend magnifiquement compte de son courage, de son humanité et du miracle de tous les enfants qu’elle a pu réconforter et sauver. Les illustrations, qui alternent la couleur et le sépia, participent de cette belle alchimie qui résonne comme un cri retenu, comme un appel au souvenir, comme la louange d’une personnalité lumineuse, d’un destin plus fort que la mort.

 

 


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